Aujourd’hui, nous nous penchons sur Al Gore, ancien vice-président des États-Unis, dont la carrière politique et l’engagement environnemental en ont fait une figure influente au niveau mondial.

Né le 31 mars 1948 à Washington, D.C., Al Gore suit d’abord des études de gouvernance et de droit à Harvard, puis à Vanderbilt. Il débute sa carrière politique en 1976 en tant que représentant, puis sénateur du Tennessee, et acquiert rapidement une réputation de réformateur passionné.

En 1993, il est nommé vice-président sous l’administration de Bill Clinton, une fonction qu’il occupe durant deux mandats, jusqu’en janvier 2001. Dans ce rôle, il contribue à la modernisation de l’administration fédérale et soutient activement le développement de la technologie numérique et d’Internet, s’appuyant sur des projets d’envergure pour faciliter la transition vers une économie numérique.

En 2000, il se lance dans la course présidentielle et se retrouve face à George W. Bush dans une élection historique. Le vote en Floride (swing state), extrêmement serré, mène à un recomptage long et disputé. Finalement, la Cour suprême tranche en faveur de Bush, laissant Gore avec seulement 537 voix de différence en Floride sur les 6 millions de votes exprimés dans cet État. Cette élection marquée par la controverse reste à ce jour l’une des plus débattues de l’histoire américaine.

Après cette défaite, Al Gore consacre son énergie à la cause environnementale. En 2006, son documentaire « Une vérité qui dérange » attire l’attention sur la crise climatique, sensibilisant des millions de personnes et remportant un Oscar. L’année suivante, il est récompensé par le Prix Nobel de la paix pour son engagement. Aujourd’hui, il poursuit son combat pour le climat, promouvant les énergies renouvelables et œuvrant pour réduire les émissions de carbone à travers des initiatives concrètes et des appels à une action collective mondiale.